FÊTE CHAPELLE SAINT ROCH, QUARTIER DES JARDINS À SAINT-RÉMY-DE-PROVENCE

en août, généralement le 16, parfois le 21, Saint Roch est fêté religieusement par une messe dans La Chapelle aux grandes portes ouvertes à tous, croyants ou non, située à 2 km du cœur historique de Saint-Rémy-de-Provence, dans le quartier des jardins au milieu des champs maraîchers et des vergers fruitiers abondants en plein été.

Roch est né à Montpellier au 14ème siècle, devenu médecin par vocation alors que la peste ravage l’Europe, il soigne avec un succès miraculeux nombre de malades qu’il croise sur son chemin, il fini par être lui-même atteint par le fléau, il s’isole alors, avec son chien, dans un bois pour y mourrir… c’est alors qu’une source jaillit lui apportant l’eau, son chien se chargeant de lui apporter le pain… il y retrouve santé et guérison lui permettant de reprendre son chemin, le culte de Saint Roch est né

En 1720, les saint rémois, fortement impacté par la peste, édifièrent La Chapelle dans le quartier des Jardins.

Saint Roch se fête alors tous les 16 août à l’initiative des habitants du quartier réunis en « prieurs » au sein d’une confrérie

Il y a beaucoup de ferveur pour la Saint Roch, la messe est célébrée en langue provençale, avec chants traditionnels provençaux, fouettaïres et tambourinaïres en tête de la procession

Après la messe, à la généreuse ombre des platanes séculaires du parvis de La Chapelle, les tables revêtues de nappes blanches offrent, à qui en veut, petits pains à l’anis fraîchement bénis.

Puis, sur les nappes immaculées sont les convives du repas préparé par les Prieurs, la réunion dure ainsi jusqu’à la fin de la journée

pour l’anecdote, alors que j’étais adolescent, mon grand père Marius FÉRAUD était, lui, Grand Prieur de la Confrérie de La Chapelle Saint Roch du quartier des Jardins. Un sculpteur belge, monsieur COULON, ami de mon grand-père Marius, s’est ému de l’absence du Saint ROCH, Patron des Maraîchers, au faîte du fronton dominant la porte d’entrée de La Chapelle qui lui est pourtant dédiée… Fruit de leurs échanges au mas familial du quartier des Jardins, COULON s’engage auprès de FÉRAUD de sculpter l’icône dans son atelier wallon. C’est après plusieurs recherches historiques et prises de mesures sur l’édifice, qu’il réalise le moule et livre le Saint ROCH qui trône depuis lors au fronton de La Chapelle.

THEATRE ANTIQUE D’ARLES

extraits de Philippe FERRANDO et de « trouve-moi si tu peux au Théâtre Antique » images : Art graphique et Patrimoine

Restitution du Théâtre Antique d’Arles par Jean Claude GOLVIN

Construit à la fin du Ier siècle avant J.-C., le théâtre Antique d’Arles, marque du pouvoir impérial romain, date de la première phase d’urbanisation de la colonie romaine fondée par César en 46 avant Jésus Christ.

Edifié sur la colline de l’Hauture, il s’inscrit dans le quadrillage romain, sur la voie Est / Ouest, le décumanus.

Le théâtre fut achevé vers l’an 12 av. J.-C; il est conçu comme une structure semi-circulaire entièrement close, à ciel ouvert.

Il servi longtemps à de nombreux spectacles, tragédies, comédies, mimes et pantomimes de qualité, son architecture en demi-cercle optimisant les angles de vision du public qui y assistait gratuitement. 

Abandonné au Vème siècle, son pillage dure jusqu’au XIIème siècle alimentant en matériaux des chantiers voisins, dont la cathédrale Saint Trophime… 

Ce n’est qu’au XIXe siècle que le site fut entièrement dégagé.

Seuls subsistent quelques gradins, l’orchestre, la fosse du rideau de scène et deux hautes colonnes de marbre coiffée d’un fragment d’entablement. 

Sa partie méridionale (coté jardin d’Eté) a du être fortifiée dès le Ve siècle, ce à quoi l’on doit la « tour de Roland » intégrée à l’enceinte, et seul témoignage de l’élévation initiale de l’édifice.

Divers occupants s’y succédèrent, notamment le collège des Jésuites, un couvent des sœurs de la Miséricorde et un des premiers musées publics d’archéologie en plein air.

Lors des fouilles commencées en 1828 plusieurs pièces furent découvertes, elles sont visibles dans le Musée Départemental de l’Arles Antique. www.arles-antique.departement13.fr

Le théâtre romain d’Arles mesure 102 m de diamètre, la scène 59,22m par 12,30m

Ses 33 gradins s’appuyaient sur une enceinte extérieure composée de trois étages et accueillaient 10 000 spectateurs.

L’orchestra se trouve séparé de la cavea par un mur, le balteus , en avant duquel, un espace large de 1m20 était réservé aux sièges mobiles des notables de la colonie. 

Le mur du pulpitum marquait la séparation entre l’orchestra et l’ensemble scénique. Il était orné de niches décorées, notamment par l’autel d’Apollon trouvé en 1828. 

Deux escaliers mettaient l’orchestre en communication avec la scène.

Profonde d’environ 6 mètres, la scène était bordée de vastes parascenia (coulisses). Le mur de scène était très décoré. 

Il comportait trois étages de colonnes et une importante statuaire, dont la statue colossale d’Auguste, qui est conservée actuellement au musée départemental Arles antique. 

La fameuse statue de la « Vénus d’Arles » est, quand à elle, conservée au Louvre. 

Au milieu du mur se trouvait la porte royale que bordaient de chaque côté deux colonnes ; celles d’un seul côté se voit aujourd’hui en place. 

L’enceinte extérieure du théâtre comportait 27 arcades appuyées sur de forts piliers. Cette façade avait trois étages qui ne se sont conservés qu’au sud, inclus dans la tour de Roland, édifiée au début du Moyen Âge. 

En 1822, le baron de Chartrouse, maire de l’époque, décide d’entreprendre une vaste campagne de fouilles et de réhabilitation au théâtre antique et à l’amphithéâtre. 

Pour entreprendre les fouilles, une commission archéologique composée d’érudits et de spécialistes s’occupe de l’expropriation des maisons qui recouvrent les sites.

– 1823 : découverte de l’autel d’Apollon et de la tête d’Aphrodite

– 1827 : on commence à démolir des maisons construites sur le site

– 1828 : découverte d’un autel votif, d’une statue de Silène et d’une danseuse

– 1833 : début de dégagement du monument en commençant par le jardin, les bâtiments du couvent de la Miséricorde et les maisons sur la rue ; découverte de la tête colossale d’Auguste

– 1840 : le théâtre est porté sur la liste de classement des Monuments historiques. On décide de consolider les deux colonnes.

– 1845 : travaux de démolition de l’hôtel de Boche menés par les architectes Questel et Révoil. La scène est dégagée.

– 1856 : une subvention est allouée par l’état pour acheter les dernières maisons qui encombrent encore le théâtre.

– 1860 : toujours par les mêmes architectes, l’ensemble du théâtre est dégagé et les fouilles sont presque complètement achevées.

– 1900 : Jules Formigé restaure les gradins du théâtre.

Fin 2005 commence une grande campagne de restauration dans le cadre du Plan Patrimoine Antique. Elle s’achève en 2009.

Aujourd’hui le théâtre a retrouvé sa vocation de lieu de spectacles.

https://arlestourisme.tickeasy.com/fr-FR/familles?famillesParentes=1834064150990400006

MAISON FÉRAUD SAINT-RÉMY-DE-PROVENCE

Notre maison entière, située en centre de Saint-Rémy-de-Provence, est privatisable pour jusqu’à 13 personnes en intégrale autonomie à la semaine de juin à septembre (période ajustable selon demande)

Toutes les autres périodes, en notre présence exclusive, nous proposons 5 chambres d’hôtes avec chacune sa salle de bain et ses toilettes, nous offons le petit-déjeuner maison et proposons, à la demande, dîner en table d’hôtes ou assiettes variées à déguster sur une terrasse extérieure ou en verrière selon la saison

NOËL DE PROVENCE

Petits, nos parents nous racontaient que Jésus était né en Provence…

Chez nous Noël commence le 4 décembre pour la sainte Barbe c’est le départ de la période Calendale jusqu’au 2 Février. Ce jour là, à la maison, on ensemence des graines de blé dans une coupelle laissée à température ambiante, les graines germent bien droites symbole d’une année prospère à venir, Quand lou blad vèn bèn, tout vèn bèn ! c’est à dire : quand le blé va bien, tout va bien ! 3 coupelles décorent la table familiale du 25 décembre puis, à partir du 26 décembre ornent la crèche.

Pour faire la crèche, nous allons dans les Alpilles ramasser quelques pierres, mousses et lichens, des branches de Houx et de Buis, puis, on ouvre les cartons de l’année dernière pour en extraire les santons héritage des générations précédentes. C’est une authentique crèche qui évoque la Nativité en Provence, elle est faite d’une grotte de pierres des Alpilles, de la garrigue avec les mousses et lichens rehaussés par-ci et par-là de brins de Thym et de Romarin, des branches de Buis et de Houx.

L’ENFANT DE GLANUM

Michel de Nostredame

né le 14 décembre 1503 à Saint Rémy de Provence

C’est dans l’étroite rue Hoche qui longe les anciens remparts, que se situe, au numéro 6, la modeste maison qui accueillit les premiers émois du futur apothicaire et astrologue.

Aujourd’hui, cette maison privée ne se visite pas, seule cette plaque indique le lieu.

On imagine très facilement que l’enfant qui allait devenir Nostradamus s’épanouit dans un environnement chargé d’histoire antique et de légendes comme celle du fabuleux trésor de la Chèvre d’Or, un animal fabuleux qui possède un pelage, des cornes et des sabots d’or, elle est la gardienne d’un trésor légendaire, son mythe est lié à l’occupation temporaire sarrasine de la Provence au cours du haut Moyen Age où AbdelRaman aurait enterré son trésor de guerre dans le Val d’Enfer aux Baux de Provence, et comme il n’est jamais revenu récupérer son fabuleux trésor, la Chèvre d’Or errerait toujours dans le dédale des carrières abandonnées… 

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C’est en montrant les monuments des Antiques que Jaume de Nostredame racontait les événements, tels qu’il pensait qu’ils se furent déroulés, à Michel, les scènes étant gravées sur la pierre des monuments

Saint Rémy de Provence, ma ville natale

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L’enfance à Saint Rémy de Provence

Fils d’un paysan Louis et d’une bourgeoise Mireille, je suis né aux Tuileries, comme mes 2 frères. Ma mère exigeait sage-femme et médecin de famille pour l’aider à nous mettre au monde, pour elle la maternité c’est la maison et notre maison étaient aux Tuileries sur la route d’Avignon à 2 kilomètres du coeur de la ville historique.

Mon père était maraicher et acteur de théâtre, ma mère, nous a élevé à la maison des Tuileries puis une fois installé au mas des Cailloux elle a aidé mon père dans les champs. Dès que le plus petit de nous 3 est parti de la maison familiale, elle a créé son magasin de maroquinerie et de bijoux fantaisie dans la rue Carnot, laissant mon père aux champs jusqu’à sa retraite bien méritée.

Saint Rémy de Provence, à l’époque de mon enfance était une ville de maraîchers cultivant la terre en jardins fertiles de 2 à 6 hectares, salades, choux, tomates, melons, haricots,… au fil de saisons sur la place du marché, les expéditeurs négociaient les prix, conditionnaient puis transportaient jusqu’aux halles de Paris, Lyon, Clermont-Ferrand…

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La place du marché des maraichers de Saint Rémy de Provence
aujourd’hui place de l’Office de Tourisme

Certains paysans continuaient à cultiver la graine de semence réputée dans le monde entier au 19ème siècle, des champs fleuris persistaient au milieu des alignements de courgettes, haricots coco rouge et blanc, tomates surmontés en cabane de cannes.

En ville, le 25 avril pour la saint Marc c’est la foire, le long du boulevard il y avait des parcs à ovins et à caprins qui côtoyaient les machines à laver, les réfrigérateurs de Péromet, les voitures Renault de Cabassut et Citroën de Sabatier, en juin en revenant de l’école le parfum de marjolaine prédominait, surtout en descendant vers la gare, sur la route qui mène à Maillane, les minoteries turbinaient, les sacs se remplissaient de graines pour être transportés dans le monde entier, l’été je nageai à la piscine municipale du stade Jan Léger avant de descendre au mas cueillir les tomates, un autre jour en revenant du Bon Lait, l’épicerie de Angèle, souvent je croisais un acteur, une actrice de la Comédie Française, une tête connue du cinéma, un chanteur de variété…

Saint Rémy de Provence de ma plus tendre enfance, c’est à Glanum, où mon père m’emmenait certains dimanches, en passant par le chemin du Val Saint Clerg, nous descendions dans le site par le théâtre de verdure qui avait été aménagé pour le Centenaire de Mireille; j’ai le souvenir de toiles tendues servant, derrière la scène, de cloisonnements pour les loges et les coulisses, mon père y était acteur avec la troupe de Jean Deschamps de la Comédie Française, c’était chaque mois de juillet pendant 5 ans le lieu était le théâtre d’été du « Festival de Lyrique Provençale », des milliers de spectateurs s’installaient sur les gradins de bois construits sur l’herbe naturelle.

Louis FÉRAUD, mon père

Fils, petit fils de paysan, Louis, Loulou pour les intimes, écolier studieux devait gagner son repas dès que l’instituteur n’officiait plus…

Marius, son père, mon grand-père, obligeait l’ainé de la famille aux travaux des champs, ainsi était la tradition paysanne depuis plusieurs générations… Alors que, tant bien même, l’instituteur est venu parler à Marius des possibilités de Louis à étudier après son certificat d’études obtenu avec 2 ans d’avance, mon grand père d’autorité mis au labeur son fils ainé de 12 ans, se contre-foutant de l’intérêt des études possibles de mon père…

Alors Loulou bien que s’affairant quotidiennement sous le joug paternel autoritaire, se mit à dévorer les livres dans lesquels il puisa les connaissances impossibles à acquérir au collège interdit…

L’échappatoire fut le théâtre du patronage…

Ainsi, Louis FÉRAUD devint acteur le soir, paysan la journée…

Empreint de culture provençale, fan de Frédéric Mistral, il s’investit dans le théâtre parlé en « lango nostro », jusqu’à ce jour où Jean Deschamps arrivé de la Comédie Française vient aux Tuileries pour proposer à mon père d’être un récitant de l’oeuvre de Mistral « Miréio » avec d’autres venus du théâtre parisien Maria Mauban, Paul Crochet, Simone Rieutor, Robert Bousquet, Blavette… ainsi qu’une débutante fraichement sortie du Conservatoire de Toulon Mireille DARC…

Mon père Louis FÉRAUD sur la scène de Glanum 

La nuit de Saint Rémy par Léon BANCAL du journal « Le Provençal » 1959 : Il se trouve des hommes, les uns avec des regrets feints, les autres avec une secrète joie, pour aller répéter à tous Les échos : « le provençal est moribond ! ceux qui le parlent encore (ils sont bien rares) ne se comprennent pas entre-eux !… Mistral ?… il ne se lit ou ne s’écoute pas sans dictionnaire » J’aurais aimé que ces oiseaux de mauvais augure eussent passé dimanche la première partie de la nuit à Saint Rémy, où Jean Deschamps et son excellente troupe nous restituaient dans toute sa fraicheur et toute sa jeunesse l’authentique, la vraie Mireille. Ils nous épargneraient désormais leurs croassements.

L’épreuve était décisive. Elle a été gagnée. Sans appel. Il fallait voir sur ces gradins plus de deux mille spectateurs retenant leur haleine, écouter dans un silence religieux les vers qui s’envolaient par cette belle nuit. Un auditoire qui se tait, c’est un auditoire qui comprend. De temps en temps ce silence se brisait. Des applaudissements éclataient en rafales. A travers les acteurs, ils allaient vers le poète. Parfois des rires fusaient, du moins dans la première partie, à la naissance de l’idylle entre Mireille et Vincent. Les « gens des mas » saluaient au passage les savoureuses expressions familières, qui sont encore les leurs. On s’apercevait, alors, bien mieux qu’à la lecture, que Mistral avait vraiment écrit pour eux. Qui osera continuer après cela à affirmer que le poète a « fabriqué » sa langue ?

Ah, ce fut une belle nuit ! Le décor merveilleux des Alpilles, la sobriété de la mise en scène, la juste discrétion de la musique, le talent et la flamme des comédiens, une admirable Mireille, et ce chant poétique qui par degrés s’élevait de l’allegro rustique à l’andante sacré, tout concourait à un enchantement, qui pour le plus grand nombre était une révélation. Elles étaient bien loin, les autres Mireille, celles qui parlent et celle qui chante en français !

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DALÍ, L’ÉNIGME SANS FIN

Du 5 mars 2020 au 3 janvier 2021 aux Carrières de Lumières Les Baux de Provence https://www.culturespaces.com/en/node/1537

En 2020, les Carrières de Lumières s’illuminent des oeuvres célèbres et singulières de Salvador Dalí. La nouvelle exposition immersive « Dalí, l’énigme sans fin » revient sur plus de 60 années créatrices du maître catalan qui a parcouru et inventé plusieurs styles artistiques.

À travers un parcours thématique, le visiteur se promène dans des paysages surréalistes et métaphysiques et se retrouve au coeur des oeuvres surprenantes de l’artiste à l’imagination débordante.

Exposées à travers le monde (Fondation Gala-Salvador Dalí à Figueres, Dalí Museum en Floride, Musée Reina Sofía à Madrid, MoMA à New-York…) ces œuvres, aux multiples niveaux de lecture, illumineront les Baux-de-Provence.

Déployées et animées sur le sol et les murs jusqu’à 16 mètres de haut, elles laissent apparaître les détails des coups de pinceau, des traits et des jeux de matières.

Peintures, dessins, photographies, sculptures, gravures, films et images d’archives rappellent la personnalité unique du peintre à la moustache célèbre mais également ses obsessions pour l’étrange et le surnaturel ainsi que sa fascination pour sa femme Gala, sa véritable muse.

Des chefs-d’oeuvre emblématiques, des Montres molles au Visage de Mae West en passant par Léda Atomique et La tentation de Saint Antoine, révèlent le talent de Dalí, créateur de nouveaux langages et de toiles uniques, inspirées des grands maîtres de la peinture tels que Vélasquez, Raphaël, Vermeer ou Millet.

La nouvelle création de Gianfranco Iannuzzi, Renato Gatto et Massimiliano Siccardi revient sur les différentes facettes de l’artiste : de ses recherches initiales impressionnistes et cubistes à ses oeuvres mystiques aux thématiques religieuses en passant par sa période surréaliste et ses rapports à la scène, à la photographie et au cinéma.

Plus de 30 ans après sa mort, Dalí et sa « méthode paranoïaque-critique » ne cesse de résonner aujourd’hui : le visiteur découvre, sous un angle nouveau, les effets optiques et évocations oniriques du peintre qu’il met au profit de la création artistique. « Dalí, l’énigme sans fin », pendant une quarantaine de minutes, révèle les miroirs de la pensée du peintre dans une atmosphère presque hypnotique.

L’ensemble de l’exposition numérique est rythmé par les musiques de Pink Floyd. Expérimentant sans cesse et rejetant tout mécanisme rationnel, ces deux icônes de la peinture et de la musique partagent un imaginaire visuel délirant où visions obsessionnelles et virtuosité technique se mêlent.

Les couleurs profondes, les forme étirées et volumineuses des toiles de Dalí se dessinent sur les murs au son de titres issus d’albums mythiques tels que The Dark Side of the Moon et The Wall pour immerger le visiteur dans un univers planant, paisible ou troublant https://www.youtube.com/watch?v=DLOth-BuCNY

Cette rétrospective, associée à la musique du groupe légendaire des années 1960, propose un voyage hors du temps qui réveille l’inconscient où l’oeuvre de Dalí reste un mystère et une énigme sans fin.